Depuis l’année 2020 pendant laquelle on a dû rester confiné de longs mois, l’élevage en plein air jugé plus sain et écologique est en quelque sorte redevenu à la mode. On pense notamment au pâturage tournant dynamique qui consiste à diviser une prairie en plusieurs parcelles et à instaurer un système de rotation. Toutefois, même si le principal des activités se déroule dans la nature, il y a tout de même quelques aménagements à effectuer pour que l’élevage soit viable. Dans cet article, on vous présente deux aspects en particulier sur lesquels vous devriez être vigilant.
La stabilisation des sols agricoles
L’élevage en plein air présente de nombreux avantages pour le bien-être animal, la qualité des produits et la préservation de l’environnement. Toutefois, il nécessite avant tout une bonne gestion des sols agricoles, qui sont soumis à des contraintes importantes liées au piétinement, au tassement et à l’érosion. C’est pourquoi pour les zones à fort piétinement et les chemins d’accès aux pâtures, on utilise en général des dalles de stabilisation pour éviter que le sol ne s’affaisse.
Les surfaces deviennent alors bien plus stables et comme ces dalles sont poreuses (système de grilles), il n’y a pas de problèmes de drainage.
Le choix des espèces fourragères
Si vous souhaitez garantir une alimentation suffisante et adaptée à vos animaux et que le maintien de la fertilité du sol a de l’importance pour vous, il faudra veiller à choisir les espèces fourragères avec attention. On recommande entre autres de privilégier les plantes qui résistent le mieux aux piétinements inévitables avec un pâturage intensif. Par exemple, le trèfle blanc et la luzerne sont connus pour être des espèces adaptées au pâturage tournant dynamique.
Quoi qu’il en soit, d’un point de vue pratique, il ne faudra pas hésiter à diversifier les types de plantes. Cela permet en effet d’offrir une plus grande variété de nutriments aux animaux et de favoriser la biodiversité.