L’application de la loi de transition énergétique pour la croissance verte, votée en 2015, a permis à François Hollande de prendre plusieurs décrets. La transition verte est parvenue à augmenter le nombre de communes sans pesticides, à accroître l’effectif des salariés dans le secteur des emplois verts, à élargir les territoires à énergie positive, etc.
1. Les impacts de la loi sur la transition énergétique
D’après les dispositions de la loi, la croissance des filières vertes doit satisfaire 23 % des besoins en consommation énergétique d’ici 2020 et de 32 % en 2030. La production des énergies renouvelables grâce à l’éolienne et au solaire a certainement augmenté, en 2015, mais elle reste à un niveau très bas. Cependant, l’existence d’appels d’offres pour la biomasse, la petite centrale hydraulique et le photovoltaïque redonnent l’espoir d’atteindre l’objectif visé vers 2030.
L’autre priorité de la loi, en vue d’économiser l’énergie, demeure la rénovation thermique des habitations. Des aides pour l’amélioration de la performance énergétique se sont multipliées en vue d’inciter les particuliers à engager des travaux dans leurs maisons. L’État ouvre le bal avec le Crédit d’impôt. Les établissements de prêt, quant à eux, proposent l’éco-prêt à taux zéro. En face des offres de prêt pour travaux, l’utilisation de comparatif crédit tel que celui sur Boursedescredits.com permet de choisir l’établissement de prêt qui propose des crédits à très faiblecoût.
Pour améliorer la qualité de l’air, dans le domaine des transports, la loi oblige les autorités à instaurer une stratégie axée sur le développement de la mobilité propre. L’utilisation de la bicyclette pour le trajet domicile-travail est encouragée, une prime à la conversion vers les véhicules électriques versée…
2. Les objectifs prioritaires datant de l’ancien gouvernement
La France s’intéresse à la cause écologique en 2007 après le Grenelle de l’environnement. Il a été décidé que la contrainte écologique constituerait un levier pour promouvoir l’innovation. Un an plus tard, à la présidence du Conseil de l’Union européenne, la France brandit le Paquet climat-énergie et encourage l’essor de la production des énergies renouvelables, elle réclame la diminution des émissions de CO2 et sollicite la part de l’efficacité énergétique à 20 %. L’accord de Paris sur le climat, voté en 2015, a marqué l’histoire. Dans un document écrit, les pays développés ainsi que les pays en voie de développement se sont engagés à stabiliser le réchauffement climatique causé par les activités humaines. Favorable aux objectifs de développement durable fixés par l’ONU, notamment aux cinq objectifs liés à l’écologie et au climat, la France a mis en œuvre diverses actions pour l’atteinte des objectifs d’ici 2030. Ces cinq objectifs concernent l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, la lutte contre le changement climatique, le recours aux énergies renouvelables, la baisse de la part du nucléaire….